BRÈVES DE L'USG
05/12/2024

BRÈVES DE L'USG


L’année 2024 aura vu l’USG décliner son plan d’action de syndicat de la profession géotechnique centré sur la défense de la profession, la progression de ses adhérents et l’approfondissement de la relation avec ces derniers.

Deux sujets de défense des intérêts de la profession tout d’abord : l’USG a, défendu les spécificités des ouvrages réalisés par elle-même au sein d’un groupe de travail sur la certification des foreurs d’eau, lancé par la DEB (Direction de l’eau et de la biodiversité,
ministère de la Transition écologique, de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques). Ce travail aboutira à des prescriptions et à une obligation de certification
des intervenants sur tous les ouvrages potentiellement en contact avec une nappe d’eau. Toute la profession est donc concernée et aura l’année 2025 pour se préparer, les mesures étant applicables au premier jour de 2026. L’apparition du retrait gonflement des argiles au Parlement est un autre
sujet d’intervention, avec au printemps 2023 une première proposition de loi émanant de l’Assemblée nationale et focalisée sur l’indemnisation des sinistrés puis en 2024 une seconde proposition
au Sénat, qui porte plus largement sur l’équilibre du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles. Toutes deux sous un angle financier, elles sont cependant d’intérêt pour notre profession
puisqu’elles abordent également les études géotechniques, l’indépendance
de l’expertise et la qualification des intervenants. Au sein de ce même ministère, la Direction de l’habitat, de l’urbanisme et du patrimoine (DHUP) a piloté un groupe de travail, auquel
participent l’USG et Syntec Ingénierie, chargé de recenser les méthodes de prévention.
Ce sont autant d’opportunités saisies par la profession pour défendre ses valeurs ! Un dernier dossier travaillé en 2024 : le nouvellement du titre de sondeur en géotechnique.


Faire progresser les adhérents : cette année encore, l’édition annuelle des résultats de l’enquête sécurité révèle la progression régulière des entreprises répondantes. Le groupe de travail créé en 2023 sur l’impact carbone des activités de la profession a pour sa part mis à disposition des adhérents
une calculette permettant de chiffrer les émissions de CO2 des investigations géotechniques. Par ailleurs, l’USG a préparé une fiche d’analyse du décret du 4 juin sur la recherche d’amiante avant
travaux pour les immeubles non bâtis et poursuit la diffusion de sa note trimestrielle de conjoncture.


Promouvoir la géotechnique et les géotechniciens : exercice focalisé sur les jeunes en 2024 avec le lancement d’une enquête auprès des étudiants et des salariés sur la profession, sa découverte, son intérêt et ses bons et mauvais côtés. L’objectif ? Comprendre pour
mieux donner envie de rejoindre les entreprises du secteur !

 

Approfondir les relations avec les adhérents : le format des Rencontres régionales est en place ; elles sont d’ailleurs accompagnées par une rencontre systématique d’entreprises nonmembres durant chacune des assemblées générales annuelles.


Les rencontres régionales : Nantes et Toulouse ont été au calendrier de cette année, réunissant à chaque fois une vingtaine de structures, un peu moins de la moitié non-membres de l’USG. Un
point sur l’activité de l’USG mais aussi une expression des entreprises sont au programme et les thématiques du recrutement, du partage d’expérience ont notamment été mises spontanément en avant. Autant de raison de logiquement rejoindre l’USG… À ce propos ce sont 10 adhérents de plus pour l’USG cette année, soit désormais plus de 100 entreprises représentées. De toutes tailles et de toutes implantations, la représentativité de l’USG se construit en permanence !