L’activité normative de la géotechnique évolue sans cesse et la profession a décidé de se structurer afin de porter la voix des géotechniciens au sein des instances représentatives, tant nationales qu’européennes.
L’activité normative de la géotechnique évolue sans cesse et la profession a décidé de se structurer afin de porter la voix des géotechniciens au sein des instances représentatives, tant nationales qu’européennes. De nombreuses normes sont en cours de révision au niveau européen, voire international, notamment l’Eurocode 7, le pressiomètre, les essais en laboratoire sur les sols ou encore le CPT. D’autres normes vont voir le jour en Europe, comme les essais sur roche, par exemple. D’autres normes encore sont en révision au niveau français, comme les DTU 13-11, 13-2, 13-3.
Enfin, de nouveaux documents sont en préparation, comme le guide du Cerema sur les micropieux. Le groupe de travail ainsi constitué, autour de Moulay Zerhouni, s’efforce d’être le trait d’union entre la profession des géotechniciens et l’ensemble des instances normatives (CNJOG, CNREG, CNETG, BNTEC, IDDRIM…). Il suit l’avancée des différents travaux et s’assure que les géotechniciens soient effectivement représentés, de manière efficace, dans chaque groupe de travail concerné, et coordonne les réponses à apporter, le cas échéant. Enfin, il a pour vocation d’aider les géotechniciens à analyser les nouvelles normes sorties, en éclairant les points saillants, notamment les évolutions par rapport aux précédentes normes. Ce nouveau groupe de travail « Normalisation » est ouvert à toutes les bonnes volontés, qu’elles soient issues de l’USG ou de Syntec Ingénierie, et regroupe, à ce jour, une dizaine de bureaux d’études géotechniques de toutes tailles.