LES JO DE PARIS 2024 VONT POUVOIR S'APPUYER SUR L'INGÉNIERIE D'EGIS  - <p><strong>Copyright : Egis </strong></p>
03/11/2022

LES JO DE PARIS 2024 VONT POUVOIR S'APPUYER SUR L'INGÉNIERIE D'EGIS


La société d'ingénierie française devient supporteur officiel du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, en charge de l'expertise des sites des épreuves ou de célébration.

Egis qui intervient bien en amont des épreuves et en toute discrétion, a déjà commencé à plancher sur la ventilation de Paris La Défense Arena, qui va accueillir les épreuves de natation course, para-natation, ainsi que les finales de water-polo. Elle a aussi calculé le taux de charge supportable pour le pont Alexandre-III où seront installées des tribunes VIP afin de regarder la cérémonie d'ouverture sur la Seine. Elle a aussi pour mission d'évaluer le risque d'éblouissement des athlètes sur le mur d'escalade du Bourget quand le soleil se couche. Autant de données que le COJO doit transmettre aux fédérations internationales bien avant le début des Jeux. « Egis a une longue histoire avec le sport », souligne Laurent Germain (en photo), son directeur général, en rappelant que la société basée à Saint-Quentin-en-Yvelines, à quelques roues du vélodrome national, était partenaire de l'Euro 2016 pour l'accompagnement de la mise en service de tous les stades ou encore de la CAN 2022 pour l'enceinte de Yaoundé (Cameroun). « Ce partenariat va permettre de montrer l'expertise technique d'Egis », a poursuivi le dirigeant. Son montant n'a pas été précisé, mais il se décompose en cash et en services. Egis pourra également permettre à plusieurs de ses collaborateurs (17 000 dont 5 000 en France) de porter la flamme ou encore d'être volontaires pendant les Jeux. « On va sponsoriser un petit groupe d'athlètes », a également annoncé Laurent Germain, en précisant qu'ils se compteront sur les doigts d'une main. « On souhaite un maximum de médailles pour les Jeux et aider Paris 2024 et les sportifs à se préparer dans les meilleures conditions », a détaillé le dirigeant qui recherche notamment des profils d'ingénieurs parmi les médaillables. Il mise par ailleurs sur le partenariat avec Paris 2024 pour attirer les jeunes ingénieurs sur un marché qui a tendance à en manquer. Tony Estanguet a confirmé son objectif d'atteindre d'ici la fin de l'année les 80 % de recettes partenariat sur un montant total de 1,1 Mrd €. « Je suis optimiste. Nous avons des entreprises qui nous rejoignent, et nous sommes 30 %, en valeur, plus haut que Londres [pour les Jeux de 2012, ndlr] à date. Nous avons su préserver l'ambition du projet », a souligné le patron du COJO.