Le décret n° 2015-15 du 8 janvier 2015 définit et encadre les activités géothermiques dites « de minime importance » depuis le 1er juillet 2015. Un rappel des principales modifications s’impose.
Pour les échangeurs géothermiques fermés et sondes géothermiques, la profondeur du
forage est inférieure à 200 mètres, et la puissance thermique maximale prélevée du sous-sol et
utilisée pour l’ensemble de l’installation est inférieure à 500 kW.
Par contre, pour les échangeurs géothermiques ouverts et les forages sur nappe :
CARTOGRAPHIE EN LIGNE
L’installation géothermique de minime importance envisagée varie en fonction de sa zone d’implantation :
MÉTHODOLOGIE DE RÉALISATION DES OUVRAGES
Des prescriptions techniques relatives à la protection de l’environnement et à l’optimisation de l’exploitation de la ressource pour la réalisation, l’exploitation et l’abandon d’installations de géothermie de minime importance sont définies par l’arrêté du 25 juin 2015, imposant notamment des règles pour la non communication des nappes.
QUALIFICATION DES ENTREPRISES DE FORAGE
L’obligation pour les maîtres d’ouvrage est de recourir uniquement à des entreprises qualifiées RGE (reconnu garant de l’environnement) pour la réalisation des forages.
Au 1er janvier 2017, le décret n° 2016-835 du 24 juin 2016 vient compléter les précédents textes en obligeant les entreprises de forages et les bureaux d’études à être assurés, en cas de sinistre, pour :
De plus, la mise en jeu des garanties demandées sont, pour les bureaux d’études, d’un montant de 500 000 euros par sinistre et 800 000 euros par an ; et pour les entreprises de forage, d’un montant de 3 000 000 euros par sinistre et 5 000 000 euros par an.
Des réunions avec les principaux assureurs de la profession sont en cours depuis plusieurs mois, et
certaines compagnies, dont la SMABTP, sont déjà prêtes à délivrer au 1er janvier 2017 les attestations nécessaires à leurs assurés.
Éric Garroustet,
Président du SFEG (Syndicat national des entrepreneurs de puits et de forages)