SOLSCOPE, le mag’ : Vous avez créé le salon Solscope en 1992, quelle a été l’idée fondatrice à l’époque ?
Dominique Rousseau : Il y a 22 ans, le projet de création du salon Solscope est né de la nécessité de communiquer autrement, et au-delà du microcosme géotechnique. Lors de sa création en 1992, l’idéefondatrice était celle d’une manifestation au public élargi dont les finalités seraient de favoriser la connaissance des conditions d’exercice de l’ingénierie géotechnique et d’échanger entre
les géotechniciens et leurs interlocuteurs sur le métier lui-même.
L’USG (Union Syndicale Géotechnique), le CFMS (Comité Français de Mécanique des Sols et de Géotechnique) et la CICF (Chambre de L’Ingénierie et du Conseil de France, devenue CINOV) ont immédiatement soutenu le projet en accordant leur parrainage. Et depuis bien d’autres parrains nous ont rejoint.
SOLSCOPE, le mag’ : 22 ans après ce lancement quel est votre bilan ?
Dominique Rousseau : Ce qui est certain, c’est que nous ne serions pas présents 22 ans après, s’il n’y avait pas eu de besoin. La présence d’exposants sur la première manifestation était dans un premier temps justifiée par la volonté de créer des échanges aussi bien avec les clients qu’avec les fournisseurs ou prescripteurs. Depuis
Solscope n’a cessé de rapprocher différents acteurs pour devenir ce rendez-vous des professionnels de la géotechnique, du forage et des fondations autour d’un colloque.
Un salon ne peut réussir que grâce à la participation de ses exposants, conférenciers et publics. Et force est de s’apercevoir que 22 ans après, il y a toujours un besoin. Les exposants le disent eux mêmes c’est un endroit qui pour eux est bien ciblé par rapport a des salons
un peu plus pluridisciplinaires et qui a donc toute sa place.
Enfin, j’aurai souhaité que le salon continue à se développer tout en restant au parc du Futuroscope, mais la surface d’exposition nécessaire et grandissante au fil des années nous a contraint à nous
déplacer. Aujourd’hui, le fait de changer de région est très apprécié par la profession.
SOLSCOPE, le mag’ : Lors de la 10e édition de l’an dernier, vous avez fêté vos 20 ans quels ont été lesmoments forts ?
Dominique Rousseau : Le fait de fêter les 20 ans de Solscope fut déjà pour moi un moment fort
partagé avec ceux qui étaient présents à la création de ce salon. Sinon, deux événements me
semblent importants à souligner.
Celui sur l’atelier sécurité, concrétisation d’un travail important des organisations professionnelles qui
parrainent Solscope et qui avait rassemblé un grand nombre de participants puisque l’amphithéâtre était plein.
Le second moment important était sans doute le prix de l’innovation qui était organisé pour la première
fois.
SOLSCOPE, le mag’ : Quel est votre sentiment à près d’un an de la prochaine édition de Solscope ?
Dominique Rousseau : Après toutes ces éditions, je ne ressens toujours pas d’usure. Pour moi, c’est une impression de repartir sur quelque chose de nouveau car la profession progresse, il faut sans arrêt s’adapter aux différentes évolutions de notre profession.
Cela implique des changements, de proposer des nouveautés et des services qui correspondent aux
attentes des uns et des autres.
Et avec toujours un public de plus en plus large et varié et porteur de réflexions, de nouveautés… En fin de compte, c’est comme attaquer un nouveau chantier.
Propos recueillis
par Aude Moutarlier