Le tunnelier de la centrale hydroélectrique CNR de la Sarenne est baptisé : c’est Gaïa, nom de la déesse de la Terre. Son baptême a eu lieu en présence d’élus et des équipes de Spie Batignolles génie civil, mandataire sur le chantier. Vu la situation géographique, il a fallu acheminer le tunnelier en plusieurs pièces distinctes et 3 semaines étaient nécessaires pour l’assembler. Le tunnelier Gaïa intervient dans le cadre d’un chantier de réalisation d’une centrale hydroélectrique sur la Sarenne, une rivière au milieu des montagnes iséroises. C’est donc par convoi exceptionnel que Gaïa est arrivé, équipé de 4 essieux directionnels pour assurer une bonne tenue de route. Pour l’assemblage de la première partie correspondant à 110 m linéaires, les équipes ont utilisé une grue de 200 t. Elle est ensuite lancée en galerie pour débuter le creusement en mode dégradé. Une fois qu’elle aura atteint les 80  ml, les équipes pourront alors ajouter les dernières remorques et le convoyeur tunnel. Ce tunnelier à roche dure, long de 170 m et de 4,20  m de diamètre, dispose de grippers et de skis pour faciliter son avancement dans une pente à 23 %. Il doit creuser sur un tracé de 2,3 km depuis une galerie de 70 ml. Celle-ci a été réalisée à l’explosif par les équipes de Spie Batignolles. Selon les caractéristiques de la roche, le soutènement sera adapté avec simple ou double boulonnage. Des voussoirs radiers de 1,20 m de diamètre seront positionnés au fur et à mesure de l’avancement du tunnelier Gaïa.