Cette autorisation est délivrée par l’employeur, mais, pour la remettre, chaque intervenant devra justifier de l’attestation de réussite à l’examen agréé par le ministère de la Transition écologique et solidaire. Les détenteurs de l’AIPR sont catégorisés de la façon suivante : concepteur, encadrant ou opérateur. En France, ce sont au total de 300 000 à 400 000 personnes qui sont concernées.
Le groupe Ginger a mis en place dès la fin de l’année 2016 et sur toute l’année 2017 un plan de formation massif pour toutes ses équipes d’intervention susceptibles d’intervenir à proximité des réseaux : ingénieurs et opérateurs géotechniciens, conducteurs de travaux, ingénieurs et techniciens en sites et sols pollués. Au total, 572 collaborateurs du groupe ont suivi un stage d’apprentissage pour ensuite passer l’examen. Le profil des apprenants est de 395 concepteurs, 149 encadrants et 28 opérateurs. Ginger rappelle que la sécurité est au coeur de ses interventions, pour les tiers comme pour ses salariés. En 2013 déjà, Ginger avait procédé à la sécurisation de l’ensemble de ses machines géotechniques avant même l’application de la nouvelle réglementation. En 2018, le groupe lancera des réunions de sensibilisation aux risques liés aux interventions à proximité des réseaux et à l’AIPR. Sous la forme de petits déjeuners, ces rendez-vous régionaux permettront de faire connaître cette réglementation et les conséquences pratiques sur chantier et en administratif.