Des solutions avec une faible empreinte carbone existent déjà, mais elles sont rarement les moins chères. L’instauration de procédures d'appel d'offres innovantes, transparentes et équitables permettra aux donneurs d’ordre de trouver le bon équilibre entre des coûts plus élevés et des impacts environnementaux réduits.
Dans le domaine des infrastructures, un bon exemple est la méthode de passation des marchés publics utilisée aux Pays-Bas, basée sur la "monétisation" des critères environnementaux. Elle n'est sans doute pas parfaite, mais elle a prouvé qu'elle poussait les fabricants et les entrepreneurs à innover pour réduire les impacts environnementaux des solutions proposées.
Elle s'appuie principalement sur les Déclarations Environnementales de Produits (DEP) et les Analyses de Cycle de Vie (ACV) pour comparer les alternatives afin que l'investisseur puisse choisir en toute connaissance de cause la solution la plus durable : le meilleur compromis entre le coût et l'environnement sur la base d'une approche scientifique.
L’illustration fictive ci-dessous présente la solution la moins chère (Sol. 4) a une empreinte environnementale (PRG) beaucoup plus élevée que les deux premières, alors que le plus faible impact environnemental (Indicateur de coût environnemental basé sur la méthode de la monétisation) est atteint avec la solution la plus chère (Sol. 1). La question qui se pose : quel surcoût l'investisseur est-il prêt à payer pour des solutions plus durables et plus écologiques ?
ArcelorMittal Palplanches a récemment analysé cette méthode et ses bénéfices dans sa brochure « Implementation of environmental criteria in civil engineering ». (photo : Remplacement d’un passage à niveau par un pont-rail à Agde).
Copyright : ArcelorMittal
GÉOTECHNIQUE FORAGE FONDATIONS FORAGE D'EAU ESSAIS
M² EXPOSITION INTÉRIEURE
6000
EXPOSANTS
190
M² EXPOSITION EXTÉRIEURE
1 500
PARTICIPANTS
3000