Les données suivantes sont enregistrées et positionnées au centimètre pour chaque site :

• magnétomètre triaxial ;
• détecteur électromagnétique TDEM avec induction ;
• géoradar ;
• détecteur de métal ;
• images haute résolution (orthophotographie) ;
• plans existants digitalisés.

La fusion de cet ensemble permet d’injecterde très larges volumes de données (> 10 Go/ha, ininterprétables pour un humain) dans un algorithme utilisant l’intelligence artificielle pour la détection
et localisation d’objets enterrés. Cet algorithme permet, dans un premier temps sans interprétation humaine, de présenter une cartographie complète de la zone auscultée et d’y distinguer anciennes fondations, réseaux, cuves, cavités, UXO… Cette solution a été mise en oeuvre avec succès sur de multiples sites industriels et urbains avec des résultats probants. Les objectifs sont de limiter les inconnues et donc les risques sur les chantiers de réhabilitation en optimisant la connaissance du sous-sol : réduction du coût des travaux, limitation de l’empreinte carbone.
Une prochaine version en cours de développement intégrera d’autres capteurs fin de pouvoir obtenir une cartographie focalisée sur le côté géotechnique du sous-sol (profondeur du substratum, niveau de nappe…).