Bien qu’essentiellement technique, la formation des ingénieurs de notre filière, tout au long de leur parcours
professionnel, a toujours eu vocation à s’adapter aux exigences du marché et des clients ainsi qu’aux tendances et enjeux
mouvants du secteur de la construction.
La géotechnique est une science de l’ingénieur passionnante située à la croisée des chemins entre des disciplines
théoriques et expérimentales : géologie, mécanique des sols et des roches, mécanique des structures, hydrogéologie,
essais expérimentaux, techniques d’exécution, instrumentation, etc. Manipuler ces différentes disciplines requiert, d’une part, des bases scientifiques solides, d’autre part, une pensée critique et une capacité d’innovation permettant de tirer profit de l’expérience acquise sur le terrain. La formation en géotechnique, initiale ou continue, doit permettre de développer et d’entretenir cette double compétence.
Rencontre avec Umur Salih Okyay, ingénieur en génie civil, titulaire d'un doctorat spécialisé en géotechnique et géologue professionnel, qui partage son expérience en tant qu'enseignant invité dans différentes écoles et universités.
Le rôle que doit jouer la géologie de l’ingénieur dans les formations en géotechnique n’est peut-être pas une évidence pour tous les lecteurs de la revue Solscope Mag. Dans cet article, nous souhaitons donner un point de vue sur la question, parmi d’autres possibles, avec des implications sur l’exercice des métiers géotechniques. Nous allons considérer la relation entre les deux domaines dans le temps long, puis donner deux exemples de compétence que l’enseignement ou les formations en géologie de l’ingénieur sont censés
apporter, et enfin, éclairer le rôle du CFGI relativement à cette question.
Le concours géologie-eaux-environnement (G2E) offre tous les ans plus de 200 places dans des écoles publiques qui
pour la plupart forment en 3 ans aux métiers d'ingénieurs du sous-sol avec tous ses domaines d'application : ressources
naturelles, géotechnique, travaux souterrains, terrassement, stockages, sites et sols pollués, eaux souterraines, et bien sûr toutes les méthodes de caractérisation et de modélisation du sous-sol : géophysique, pétrophysique, télédétection.
Dans le cadre du développement des métiers de la géotechnique, une nouvelle formation « sondeur en géotechnique » a vu le jour cet hiver en région Auvergne-Rhône-Alpes. Implantée en Nord-Isère, elle s’intègre dans le prolongement de la formation initialement créée par le GIP FCIP* de l’académie de Toulouse. Détail d’une synergie forte entre les entreprises, le Greta Nord-Isère et le campus Unicem Auvergne-Rhône-Alpes.
Le secteur de la géotechnique recrute. Toutefois, les entreprises déplorent le manque de candidats, mais aussi de formations d’ingénieurs pourtant indispensables.
Michel Khatib, directeur technique et innovation au sein du groupe Ginger et président du bureau géotechnique de Syntec Ingénierie évoque avec nous cette problématique,
les solutions mises en place par la profession et l’évolution du métier, avec notamment l’arrivée de l’intelligence artificielle.
Bien qu’essentiellement technique, la formation des ingénieurs de notre filière, tout au long de leur parcours professionnel, a toujours eu vocation à s’adapter aux exigences du marché et des clients ainsi qu’aux tendances et enjeux mouvants du secteur de la construction.
La géotechnique est une science de l’ingénieur passionnante située à la croisée des chemins entre des disciplines
théoriques et expérimentales : géologie, mécanique des sols et des roches, mécanique des structures, hydrogéologie,
essais expérimentaux, techniques d’exécution, instrumentation, etc. Manipuler ces différentes disciplines requiert, d’une part, des bases scientifiques solides, d’autre part, une pensée critique et une capacité d’innovation permettant de tirer profit de l’expérience acquise sur le terrain. La formation en géotechnique, initiale ou continue, doit permettre de développer et d’entretenir cette double compétence.
En septembre, l’École française de forage (EFF Training), en collaboration avec le Greta-CFA Midi-Pyrénées Ouest et le
BRGM*, a déployé sa nouvelle formation pour les acteurs de terrain de la filière géothermie. La formation pilote a débuté
le 18 septembre à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine.
Nous avons rencontré l’un des stagiaires, Thierno Diallo, âgé de 35 ans et d’origine guinéenne. Il nous explique pourquoi il a choisi cette formation et nous donne ses impressions après quelques semaines de formation.
Jarnias Formation vient d’ouvrir un nouveau centre à Portes lès Valence (26) dédié aux travaux en hauteur ainsi qu’aux accès difficiles.
En France, le chauffage, l'eau chaude sanitaire et la climatisation consomment près de 30 % de notre énergie finale et sont responsables de 20 % de nos émissions de CO2. La réduction de l'énergie finale des bâtiments et la substitution de la combustion des énergies fossiles (fi oul et gaz notamment) fortement émettrices de carbone sont l'enjeu de la décennie 2020 (IPCC 2020, COP21 & COP26).
Le Soffons* regroupe 33 entreprises spécialisées dans les travaux de sondages, forages, injections, rabattements de nappe, amélioration des sols, fondations spéciales, tirants d’ancrage, etc., tant pour les TP que pour le bâtiment, en France et à l’international. En 2012, les entreprises ont souhaité encourager la montée en compétences de leurs personnels, dont le potentiel permettait d’envisager, à terme, une évolution vers des fonctions d’encadrement de chantier. Constatant l’absence de formations adaptées aux spécificités du métier, les responsables formations et ressources humaines des entreprises ont élaboré, en partenariat avec le CFPCT Toulouse, un programme de formation spécialisée intitulée « Maîtrise de chantier ».
Sept sondeurs en géotechnique viennent d’être promus après un an de formation en alternance. Unique en France, cette formation a été mise en place au lycée Norman-Foster de
Beaumont-de-Lomagne, avec le Greta-CFA Midi-Pyrénées Ouest, sous l’impulsion de l’USG, afin de faire monter en compétence les sondeurs et développer l’attractivité de la profession.
Au printemps de cette année, la première formation destinée aux sondeurs en géotechnique voyait le jour. Aujourd’hui, cinq de ses promoteurs reviennent sur sa création et son
inscription au RNCP, mais également sur l’environnement
professionnel et les problématiques d’emploi de la filière, sur les formations spécialisées au coeur des enjeux du monde de la
géotechnique, et, enfin, sur la sécurité et l’outil virtuel.
Dès septembre prochain, et dans le cadre des métiers du
BTP, l’université du Havre (IUT, département génie civil –
construction durable), qui offre un panel diversifié de formations dans le domaine du génie civil, ouvrira une licence professionnelle génie civil et construction intitulée : «Conduite de travaux en souterrain et ouvrages géotechniques».
Le métier de sondeur, réputé pour sa technicité, ne disposait pas encore de certifications reconnues. Une certification académique de « Sondeur en géotechnique » peut désormais être obtenue par la voie de la VAE (Validation des acquis de l’expérience)* et, prochainement, par la voie de la formation.