Résodétection, filiale du groupe Ax’eau, apporte des précisions sur les technologies propres à la détection des réseaux enterrés ainsi que sur les atouts que peuvent représenter ces opérations.
Un complément de votre magazine Solscope mag du mois d’avril dernier qui faisait état de la réglementation anti-endommagement des réseaux avec le décret DT/DICT pour sonder en toute sécurité (p. 24 à 26).
En décembre 2010, lors du salon Pollutec, Cyril Muntzer, notre président assistait à une conférence
intitulée « La future obligation d’investigations préalables », et animée par Jean-Pierre Brazzini de
GRDF. La mission qui nous incombait, et qui s’avérait complexe, était de s’organiser afin de répondre aux obligations normatives (Certification obligatoire à compter du 1er janvier 2017).
Un travail de fourmi
La détection des réseaux enterrés nécessite, d’une part, l’utilisation combinée des méthodes géophysiques, notamment les détecteurs électromagnétiques et le radar géologique, et, d’autre part, le respect d’un ordre chronologique dans les procédures de la détection.
Il nous semble ainsi évident de commencer la détection avec les méthodes passives du radiodétecteur. De ce fait, cette première étape concerne les réseaux d’électricité, les réseaux de télécommunications et certains réseaux présentant une protection cathodique. Les méthodes électro-
inductives actives sont utilisées en deuxième lieu, pour les réseaux non induits (réseaux d’eau potable,
éclairage public...), à condition que ces réseaux soient constitués de matériaux conducteurs.
L’utilisation de cette méthode nécessite une bonne connaissance du fonctionnement des réseaux. Ceux qui sont constitués de matériaux non conducteurs (plastique ou béton) ou ne possédant pas les paramètres réunis à une bonne conduction (cas des conduites jointées ou absence de point de contact), quant à eux, seront détectés par le radar. La détection consiste à faire des coupes perpendiculaires à la direction des réseaux à détecter.
Dans certains cas, l’utilisation du radar est limitée par les conditions environnementales.
Comme la technologie Géoradar n’identifie pas le type, le diamètre, ni le matériau de la conduite repérée, la lecture de la voirie via les affleurants, l’analyse des plans récépissés des concessionnaires
de réseaux ainsi que les résultats de la détection des réseaux conducteurs sont les paramètres utilisés dans l’interprétation des radargrammes.
Une phase de vérification supplémentaire
Avant les levés topographiques, une phase de vérification est réalisée pour confirmer le repérage des
réseaux préalablement détectés et s’assurer qu’aucun réseau n’est oublié. Cette vérification consiste à
balayer la zone étudiée avec le radar via la méthode des transects.
En termes de fiabilité de précision de localisation, ces procédures développées en interne nous ont permis d’assurer la classe de précision A dans la majorité des prestations réalisées jusqu’à présent. Les cas non assurés proviennent de la nature du sol et des perturbations du champ magnétique.
Nous conseillons alors au maître d’ouvrage d’insérer, dans le cahier des charges de l’entreprise chargée d’effectuer les travaux et/ou sondages, les obligations techniques et financières à adopter à
l’approche de ces réseaux afin que les procédures de mise en sécurité habituelles soient assurées comme le spécifie le guide technique relatif aux travaux à proximité des réseaux (juin 2012).
Aussi, la classe de précision A est la résultante des opérations de détection suivie du géoréférencement. Il est impératif, pour garantir la qualité des prestations, que les compétences de géodétection et de topographie soient réalisées par le même prestataire. Notre société qui mutualise les compétences de VRD, géophysique et topographie, réalise l’essentiel de son activité sur des opérations de géodétection des réseaux enterrés imposées par la réglementation en vigueur.
Méconnue, voire inconnue il y a encore quelque temps, nous nous apercevons que notre activité est
à ce jour acceptée et appréciée des pouvoirs publics, concepteurs/opérateurs et exécutants de travaux à proximité des réseaux (bureaux d’études géotechniques, notamment).
Damien SKAKY
Directeur de Résodétection
GÉOTECHNIQUE FORAGE FONDATIONS FORAGE D'EAU ESSAIS
M² EXPOSITION INTÉRIEURE
6000
EXPOSANTS
190
M² EXPOSITION EXTÉRIEURE
1 500
PARTICIPANTS
3000